Imaginer qu’un projet dérape nécessairement brutalement serait une grosse erreur. Il arrive que certains glissent lentement, sans que nous en ayons vraiment conscience. Et alors la réalité nous rattrape souvent à un moment où il est presque trop tard. Pourtant, de faibles signaux émergent généralement bien avant l’effondrement. Il est donc essentiel de savoir les décoder, afin de pouvoir réagir dans les temps et remettre le projet sur les bons rails.

1.    Les retards à répétition : un marqueur de dysfonctionnement

Une étape manquée peut être anecdotique, en revanche plusieurs ratés sont souvent les jalons d’une histoire. Les causes peuvent être variables, manque d’alignement, objectifs flous, pilotage défaillant … Les retards chroniques sont des indicateurs de projets mal cadrés ou déconnectés de leur réalité opérationnelle. Il faut donc prendre le temps de les analyser pour déceler un éventuel déraillement émergent.

2.    Le désengagement des métiers : un indicateur à surveiller

Des équipes qui décrochent, ce n’est jamais le fruit du hasard. Cela peut être le reflet de différentes défaillances : des visions différentes, une perte de sens, ou une surcharge de travail. Lorsque la participation de chacun devient purement formelle vous devez redoubler de vigilance, cela signifie généralement que le projet avance sans les utilisateurs finaux.

 3.    Un regard externe qui voit ce que l’interne ne perçoit plus

Lorsque l’on est interne à un projet, il est souvent difficile de tout percevoir et la fatigue, les biais ou la sur-implication peuvent normaliser les dysfonctionnements. Un regard extérieur, neutre et expérimenté permet de repérer les décalages invisibles et parfois de se prémunir d’une chute.

Découvrez par exemple comment Projexion accompagne les projets pour détecter à temps les différents signaux et remettre la dynamique nécessaire.

4.    Le pilotage transverse pour reconnecter le projet à ses enjeux

Pour mener un bon pilotage de projet il n’est pas question de se focaliser simplement sur le reporting. Il faut savoir faire preuve de modularité et naviguer à travers les défis, les priorités et le questionnement des objectifs lorsque cela s’impose. Le transverse n’est pas un luxe, c’est une nécessité.

5.    Les outils qui diminuent la visibilité

Les outils de gestion peuvent être de très bons trompe-l’œil, les tableaux de bord sont impeccables, les indicateurs « au vert », une illusion de maîtrise alors même que tout va mal. Vos outils sont précieux, mais ne remplaceront jamais le ressenti des équipes et l’écoute du terrain.

6.    Gérer un projet : une vraie compétence

La gestion de votre projet nécessite certaines aptitudes et compétences :

  • Des méthodologies solides (et adaptées et non des redites de méthodologies standard préexistantes)
  • Du retour d’expérience
  • Une posture d’aidant et de chef d’orchestre

Ne négligez pas le poids de la formation, de l’accompagnement et du challenge qui sauront faire toute la différence. Être accompagné n’est pas un aveu de faiblesse, c’est un investissement dans la réussite. Un projet ne déraille pas sans prévenir et vous devez savoir écouter les signaux et agir à temps

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